dimanche 19 juillet 2009

La mobilité dans la fonction publique

Comme nous vous l'annoncions dans notre billet du 4 juillet la mobilité dans la fonction publique a été votée le 7 juillet 2009 à l'Assemblée nationale

Notre statut d'agent public, à défaut d'appartenir à celui de la fonction publique, ne tardera pas à suivre ....Il est donc intéressant de suivre les évolution du statut de la Fonction Publique

QUELQUES EXTRAITS DES DISCUSSIONS préalables au vote ;

"Sous prétexte de mobilité, les fonctionnaires sont très fortement incités à quitter la fonction publique et à intégrer le secteur privé.

En cas de restructuration de leur administration, ils seront ni plus ni moins licenciés, ce qui est contraire au principe selon lequel un fonctionnaire privé d’emploi doit être réaffecté sur un autre poste.

Par ailleurs, le recrutement par contrat est totalement banalisé. C’est un nouveau mode d’entrée dans la fonction publique que la droite est en train d’imaginer. On pourra désormais embaucher des agents contractuels de façon élargie, en contradiction avec le principe d’égal accès de tous à la fonction publique.

Quant aux possibilités accrues de cumuler des temps incomplets, c’est le moyen de mettre un coup d’accélérateur au développement du temps partiel et donc de la précarité."

...banalisation du recrutement contractuel, développement de la possibilité de cumuler les postes à temps incomplet, recours à l’intérim légalisé, licenciements déguisés sous la forme de mises en disponibilité d’office ou en retraite, avec la création de la position de réorientation professionnelle.
*****
Lu pour vous dans le Monde du16/07/2009 un article sur les retraites :

Au cours de ce ce même vote le Gouvernement "a fait adopter par l'Assemblée nationale, le 7 juillet, une loi sur la mobilité des fonctionnaires dont une des dispositions, passée inaperçue, consiste à encourager les agents publics à partir à la retraite cinq ans sinon plus avant l'âge normal.

L'Etat est même prêt à leur payer un pécule pouvant aller jusqu'à deux années de traitement brut pour qu'ils cessent sur-le-champ de travailler, autrement dit de "cotiser". Sans doute s'est-il rendu compte que prolonger toujours plus l'activité de fonctionnaires arrivés au faîte de leurs rémunérations et frais annexes était ruineux ; puisque de toute façon il doit payer un agent public jusqu'à sa mort, autant lui servir à la place une retraite modérée."


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire