mercredi 30 juin 2010

Economies .....rappel par F. Baroin en conseil des ministres

François Baroin ce matin au conseil de ministres

"En France, le réseau des chambres de commerce et d’industrie et le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat vont également évoluer afin d’apporter un meilleur soutien aux entreprises. Le projet de loi en cours d’examen par le Parlement va permettre de renforcer
l’échelon régional des réseaux consulaires afin d’accroître les synergies entre les chambres sans réduire l’offre de service aux entreprises. Il est désormais prévu que cette réforme
conduise à des économies d’environ 10 % sur trois ans sur les ressources fiscales affectées aux réseaux."


la Rationalisation de l’organisation administrative des réseaux des chambres de
commerce et des métiers est encore à l'orange
voir ICI l'ensemble des 150 mesures pour 10 milliards d'euros d'économies

dimanche 27 juin 2010

A l'heure de la RGPP....

et celle des économies à faire dans les CCI, des gisements se trouvent avant même d'avoir à réduire leur masse salariale les CCI à en lire le récent article des Echos :

à la CCI LYON
"La chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes pointe des lacunes dans la prévention des conflits d'intérêt entre l'institution consulaire et ses membres élus ou encore des missions sans valeur ajoutées sous-traitées à l'extérieur. Elle s'interroge sur le bien fondé d'accumuler durablement de la trésorerie pour un établissement dont la principale ressource est assimilable à l'impôt."

et ce qui vaut à la CCI Lyon vaut également dans d'autres CCI .

vendredi 25 juin 2010

la promesse d'Hervé NOVELLI le 22 juin 2010


. Hervé Novelli, secrétaire d’État. ...eh bien, je veux vous annoncer que je suis favorable à ce que toutes les organisations syndicales disposent de moyens suffisants pour se présenter aux prochaines élections des commissions paritaires. Cela me semble très naturel, et je l’avais du reste indiqué aux organisations syndicales lors de ce que vous avez qualifié un peu méchamment de « concertation de façade ». J’évoquerai cette question dans les prochaines semaines avec le président de l’ACFCI.

ici
en réponse au député Daniel Paul et le détail de la discussion dans le précédent billet

Intervention du député DanielPaul


ici

M. le président. La parole est à M. Daniel Paul.

M. Daniel Paul. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure, mes chers collègues, voila une réforme qui laissera un goût amer à plus d’un titre.

Ainsi, certains salariés des réseaux consulaires vont perdre leur emploi, car, malgré ce qui a pu être dit, cette réorganisation va conduire à des suppressions de postes, à l'instar de ce qui se passe au sein de la CCI de Paris, où cette réforme des réseaux consulaires est largement anticipée et où elle se traduit par la fermeture et l'externalisation de services, comme en font état des documents syndicaux et des communiqués de presse signés par la quasi-totalité, voire la totalité, des organisations syndicales. Vingt et une suppressions de postes ont déjà eu lieu cette année, et des licenciements sont en cours. D'autres salariés vont se retrouver mutés, parfois à plus d'une centaine de kilomètres de leur domicile.

Certains avaient éventuellement pu croire que cette réforme pouvait au moins avoir le mérite de mettre fin aux lacunes du dispositif de représentativité syndicale : ce ne sera pas le cas. Nous avons mis en évidence, en première lecture, l'archaïsme du système existant : en matière de représentativité, il n’y a eu aucune évolution depuis 1952 ou 1953. Lors de nos débats, le secrétaire d’État lui-même ignorait d’ailleurs, à vingt ans près, de quand datait la dernière évolution en question.

Monsieur Novelli, il y a quelques semaines, vous avez rencontré individuellement chaque organisation syndicale avant qu’une réunion de concertation ne soit organisée le 31 mai dernier rassemblant l'ensemble des acteurs.

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. C’est exact.

M. Daniel Paul. Vous avez ainsi tenu une promesse faite nuitamment dans cet hémicycle.

Au cours de ces rencontres, vous avez interrogé les organisations syndicales sur leur position en matière de seuils et de modes de représentativité. J’ai le regret de dire qu’il ne s’agissait que d’une concertation de façade.

Les syndicats n'ont plus eu de nouvelles, jusqu'à ce que le Gouvernement dépose deux amendements proposant de jeter les bases d'une certaine représentativité, à défaut d'une représentativité certaine.

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. C’est déjà mieux !

M. Daniel Paul. Mais, ainsi que l’a reconnu la rapporteure, il est difficile d'en savoir plus, puisque ces amendements, bien qu’ils permettent de définir des seuils de représentativité, renvoient à des modalités définies par voie réglementaire. Nous y reviendrons.

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. J’y compte bien !

M. Daniel Paul. Il semble cependant que les préconisations de l'ACFCI soient privilégiées. Vous venez d’ailleurs de dire que tous ces éléments avaient fait l’objet de négociations, et qu’il ne fallait pas trop y toucher. Il s’agit sans doute de faire entériner par l’Assemblée ce qui a été préalablement négocié. Nous nous dirigeons donc vers une représentativité nationale définie à partir de la consolidation des résultats locaux. Or cette méthode n'est pas satisfaisante.

Certes, vous faites un pas pour améliorer le dispositif mis en place en 1952, mais vous pourriez permettre que le système soit beaucoup plus démocratique qu’il ne l’est aujourd’hui. Qu’en est-il du traitement égal entre les organisations syndicales ? Les deux organisations reconnues comme représentatives reçoivent 270 000 euros attribués par l'ACFCI à celles qui siègent en CPN. Il est évident qu'il est plus facile de faire campagne lorsque l'on dispose de subsides. Ajoutons encore que 55 % des représentants du personnel seraient sans appartenance syndicale. Il est certain que la méthode de la consolidation ne permettra pas d'apporter une juste image de la représentativité au sein des CCI.

En publiant, le 8 juin 2010, son communiqué intitulé « Élections des commissions paritaires locales : afin d'examiner le principe d'élections à date unique des CPL du réseau, il a été décidé de convoquer une CPN extraordinaire le 8 juillet prochain. », à l’évidence, l'AFCI ne doutait pas qu'elle obtiendrait gain de cause, assurée qu’elle était du soutien du Gouvernement. Madame la rapporteure, à quoi servons-nous donc ?

Mme Catherine Vautrin, rapporteure. C’est purement réglementaire !

M. Daniel Paul. De plus, les modalités de ces élections seront fixées par une instance dont la légitimité est aujourd'hui contestée, en raison notamment des conditions de nomination de ses membres.

Les salariés des CCI peuvent dès lors s'attendre à ce que leur situation ne s'améliore pas. Au contraire, il y a de fortes chances qu'elle se dégrade au regard des orientations prises.

Par ailleurs, le débat sur l'introduction de la notion d'établissement public administratif est très intéressant. En déposant un amendement à ce sujet en première lecture, je ne pensais pas qu'il susciterait autant de discussions. M. Novelli l’a même présenté au Sénat comme un « amendement communiste ». C’est gravé dans le marbre puisque cela figure dans le procès-verbal des débats du Sénat.

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. Il faut bien rendre à César ce qui lui appartient ! (Sourires.)

M. Daniel Paul. Mais ce qui m'intéresse davantage, ce sont les raisons mises en avant pour justifier le refus de cet amendement : cela « corsèterait » les établissements consulaires ; cela constituerait un « obstacle psychologique » à l'investissement en temps de travail des chefs d'entreprise ; ce serait un « frein à la liberté d'entreprendre » ! Tous ceux qui travaillent au quotidien au service de l'intérêt général de notre pays – et ils sont nombreux – apprécieront ce florilège de clichés.

C'est bien parce que nous sommes conscients de l'importance des CCI…

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. Et vous avez raison !

M. Daniel Paul. …que nous rejetons cette réforme.

Les CCI ont un rôle important à jouer en matière de développement économique local. Ce sont des acteurs de terrain et de proximité. C'est pourquoi nous nous opposons à la régionalisation telle qu’elle est prévue par ce texte. C'est pourquoi nous sommes attachés à ce que leur caractère d’établissement public administratif soit inscrit dans la loi : cela permet de reconnaître leur rôle de relais des politiques publiques et celui d'instrument d'aménagement du territoire.

Nous ne voulons pas que les établissements consulaires deviennent de simples cabinets de consulting auprès des quelques grosses entreprises qui siégeront au sein du conseil d'administration de la CCI de région.

Nous ne sommes pas dupes. Nous voyons bien que l'objectif, in fine, de cette réforme, est d'amener les chambres de commerce et d'industrie à abandonner progressivement leurs missions de service public au profit de missions purement commerciales, ainsi qu'en témoigne la possibilité offerte aux CCIT de recruter directement du personnel, mais uniquement de droit privé. Nul doute qu'à terme, la proportion d'agents de droit public et privé au sein des CCI évolue profondément leur faisant perdre leur caractère « administratif », voire peut-être celui d'établissement public.

Il s’agit, en fait, du fond de la politique gouvernementale : supprimer toute règle qui puisse constituer une entrave à la liberté d'entreprendre. Le terme « public » est présenté comme contraire à l'efficacité – « efficacité » devant être entendue au sens de rentabilité. Nous aurons évidemment l’occasion de revenir sur ces questions lors de la discussion des amendements.

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. Ce sera avec plaisir !

M. Daniel Paul. Mais je ne doute pas, monsieur le secrétaire d’État, que vous ferez le nécessaire pour que tout se déroule parfaitement et que notre amendement soit finalement adopté.

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. Ça, c’est moins sûr !

.....



M. Hervé Novelli, secrétaire d’État. Plus sérieusement, vous m’interrogez sur le caractère administratif des établissements publics que sont les chambres de commerce et d’industrie. Je n’ignore pas les conséquences que vous prêtez à ce terme, notamment en matière de représentativité syndicale : pour que celle-ci s’impose dans les chambres, le statut général de la fonction publique doit s’appliquer.

Le Sénat a estimé, comme l’a du reste précisé Mme Catherine Vautrin, que la précision du caractère administratif des chambres de commerce et d’industrie était superflue ; de plus, cela reviendrait à nier la part industrielle et commerciale de certaines de leurs missions, qui sont pourtant au cœur des services qu’elles rendent.

En outre, je vous rappelle que le statut général de la fonction publique ne s’applique pas aux agents des chambres de commerce, dont le statut relève de la fameuse commission paritaire nationale, créée par la loi de 1952 – la fameuse CPN 52 dont nous avons largement discuté en première lecture. Les modalités de représentation des agents résultent également de la loi de 1952. Aujourd’hui, 60 % de ces représentants en commission paritaire locale ne sont pas affiliés à une organisation syndicale : un alignement sur l’organisation du dialogue social dans la fonction publique aurait pour effet de les empêcher de se représenter.

M. Daniel Paul. Je sens que cette idée vous réjouit !

M. Hervé Novelli, secrétaire d’État. Je suis sûr que ce n’est pas ce que vous souhaitez ! Cela serait incompréhensible pour les agents des chambres qui leur font confiance.

J’ai tenu l’engagement que j’avais pris devant vous, monsieur Paul, en menant une concertation avec les organisations syndicales : elle a abouti à un amendement portant sur la représentativité, qui a été voté par le Sénat.

Vous avez aussi, à juste titre, souligné que les deux organisations syndicales actuellement représentées à la commission paritaire nationale disposent – tout à fait légitimement – de moyens pour exercer leurs missions.

M. Daniel Paul. Mais pas les autres !

M. Hervé Novelli, secrétaire d’État. Pas les autres, dites-vous : eh bien, je veux vous annoncer que je suis favorable à ce que toutes les organisations syndicales disposent de moyens suffisants pour se présenter aux prochaines élections des commissions paritaires. Cela me semble très naturel, et je l’avais du reste indiqué aux organisations syndicales lors de ce que vous avez qualifié un peu méchamment de « concertation de façade ». J’évoquerai cette question dans les prochaines semaines avec le président de l’ACFCI.

jeudi 24 juin 2010

Adoption du projet de loi de la réforme des CCI par L'Assemblée Nationale

L'Assemblée Nationale a adopté en seconde lecture, dans la nuit du 22 au 23 juin 2010, le projet de loi sur la réforme des Chambres de commerce et d'industrie (CCI) qui renforce la régionalisation et la mutualisation du réseau.

La réforme permettrait une diminution des charges des entreprises de 120 millions d’euros d’ici 2014.


Principales dispositions du texte


Titre 1er : Réforme des réseaux consulaires

Article 2
Réorganisation du réseau des chambres de commerce et d'industrie autour de l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie, des chambres de commerce et d'industrie de région, et, des chambres de commerce et d'industrie territoriales.

Présentation de leurs missions et pouvoirs, notamment pour promouvoir le développement économique des territoires et des entreprises.

Article 3
Présentation des chambres de commerce et d'industrie territoriales, rattachées aux chambres de commerce et d'industrie de région, et caractérisées principalement par leur mission de service de proximité aux entreprises industrielles, commerciales et de services de leur circonscription.

Article 4
Présentation des chambres de commerce et d'industrie de région définissant notamment une stratégie pour l'activité du réseau dans leur circonscription.


et la suite ....


Lire ici


et ici


vendredi 11 juin 2010

projet de loi adopté par le sénat

Lire ici le projet de loi adopté par le sénat le 10 JUIN 2010

à noter :

"art 711 12 relatif au rôle de l'ACFCI :

« 5° Elle définit et suit la mise en œuvre de la politique générale du réseau en matière de gestion des personnels des chambres, négocie et signe les accords nationaux en matière sociale applicables aux personnels des chambres qui sont soumis à un agrément dans des conditions fixées par décret en Conseil d'État s'ils ont un impact sur les rémunérations. Elle peut mettre en place un système d'intéressement aux résultats, un dispositif d'épargne volontaire et de retraite supplémentaire à cotisations définies et réparties entre l'employeur et l'agent ;

« 6° Elle peut diligenter ou mener des audits relatifs au fonctionnement des différentes chambres du réseau, dont les conclusions sont transmises à l'autorité compétente dans des conditions fixées par décret en Conseil d'État ;

........

SUR LES SYNDICATS


39° (nouveau) Il est ajouté un article L. 712-11 ainsi rédigé :

« Art. L. 712-11. – I. – La représentativité des organisations syndicales des établissements du réseau des chambres de commerce et d'industrie est déterminée d'après les critères de l'article L. 2121-1 du code du travail, sous réserve des dispositions du présent article relatives à la mesure de l'audience.

« II. – Peuvent seules siéger à la commission paritaire nationale des établissements du réseau des chambres de commerce et d'industrie instaurée en application de l'article 2 de la loi n° 52-1311 du 10 décembre 1952 relative à l'établissement obligatoire d'un statut du personnel administratif des chambres d'agriculture, des chambres de commerce et des chambres de métiers, les organisations syndicales ayant recueilli le seuil d'audience prévu à l'article L. 2122-5 du code du travail, selon des modalités définies par voie réglementaire.

« III. – Sont représentatives auprès d'un établissement du réseau des chambres de commerce et d'industrie les organisations syndicales ayant recueilli le seuil d'audience prévu à l'article L. 2122-1 du code du travail, mesuré à partir des résultats obtenus aux élections à la commission paritaire de l'établissement. Ces élections ont lieu à une date unique fixée par arrêté du ministre chargé du commerce. »

sur la représentativité au sénat - extrait

Mme la présidente. - Amendement n°169, présenté par M. Cornu, au nom de la commission de l'économie.

I. Alinéa 13

Remplacer la référence :

L. 712-11

par la référence :

L. 712-12

II. Compléter cet article par quatre alinéas ainsi rédigés :

...° Il est créé un article L. 712-11 ainsi rédigé :

« I. - La représentatitivité des organisations syndicales des établissements du réseau des chambres de commerce et d'industrie est déterminée d'après les critères de l'article L. 2121-1 du code du travail, sous réserve des dispositions du présent article relatives à la mesure de l'audience.

« II. - Peuvent seules siéger à la commission paritaire nationale des établissements du réseau des chambres de commerce et d'industrie instaurée en application de l'article 2 de la loi n°52-1311 du 10 décembre 1952 relative à l'établissement obligatoire d'un statut du personnel administratif des chambres d'agriculture, des chambres de commerce et des chambres de métiers, les organisations syndicales ayant recueilli le seuil d'audience prévu à l'article L. 2122-5 du code du travail, selon des modalités définies par voie réglementaire.

« III. - Peuvent seules siéger au sein d'une commission paritaire instituées auprès d'un établissement du réseau des chambres de commerce et d'industrie autre que celle mentionnée au II du présent article, les organisations syndicales ayant recueilli le seuil d'audience prévu à l'article L. 2122-1 du code du travail exprimés lors des élections. Celles-ci ont lieu à une date unique fixée par arrêté du ministre chargé du commerce. »

M. Gérard Cornu, rapporteur. - Le Gouvernement s'était engagé à poursuivre la concertation sur la représentativité syndicale. Nous poserions ici les règles applicables pour les élections du personnel. Jusqu'à présent, elle est évaluée lors des élections par chambre. Un seuil de 8 % est retenu à l'échelon national ; il est de 10 % à l'échelon local. La représentativité devra être établie en 2013. Nous l'organiserons.

Mme la présidente. - Sous-amendement n°187 rectifié à l'amendement n°169 de M. Cornu , au nom de la commission de l'économie, présenté par le Gouvernement.

Alinéa 10 de l'amendement n°169

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III - Sont représentatives auprès d'un établissement du réseau des chambres de commerce et d'industrie les organisations syndicales ayant recueilli le seuil d'audience prévu à l'article L. 2122-1 du code du travail, mesuré à partir des résultats obtenus aux élections à la commission paritaire de l'établissement. Ces élections ont lieu à une date unique fixée par arrêté du ministre chargé du commerce. »

M. Hervé Novelli, secrétaire d'État. - Merci d'avoir tenu compte de la concertation, demandée par le groupe communiste de l'Assemblée nationale et qui m'a permis d'entendre toutes les parties.

Nous avons retenu la représentativité au sens du code du travail, avec les seuls de 8 % et de 10 %. Nous avons retenu une date unique aux deux échelons.

Des élections seront organisées début 2011, à la demande de la commission paritaire nationale.

Cependant, par ce sous-amendement, je propose d'inclure les candidats sans étiquette syndicale, situation qui concerne 60 % des délégués du personnel.

M. Gérard Cornu, rapporteur. - A titre personnel, avis favorable.

Le sous-amendement n°187 rectifié est adopté.

Mme Odette Terrade. - L'application de la loi, qui relève de la démocratie sociale, ne saurait être appliquée aux CCI sans concertation. J'espère que les syndicats seront aussi optimistes que vous, monsieur le ministre. Nous nous abstiendrons.

L'amendement n°169, sous-amendé, est adopté.

jeudi 10 juin 2010

compte rendu des débats au sénat séance du 9 ET 10 juin

à lire ici
et là


et le scrutin de la journée du 10 JUIN

Scrutin n° 228 - séance du 10 juin 2010



sur l'ensemble du projet de loi relatif aux réseaux consulaires, au commerce, à l'artisanat et aux services.


Résultat du scrutin

Nombre de votants :340
Suffrages exprimés :325
Majorité des suffrages exprimés :163
Pour :172
Contre :153

Le Sénat a adopté

jeudi 3 juin 2010

Positions de la CFE CGC sur la réprésentativité

· Sur les élections en Commissions Paritaires Locales :

A notre grand étonnement, l’ACFCI a demandé le 31 Mai 2010 lors d'une réunion organisée par hervé Novelli que des élections en commissions paritaires locales soient organisées à la rentrée de Septembre 2010 pour mesurer la représentativité des syndicats.
Ce revirement nous étonne après la décision de la Commission paritaire nationale de décembre 2009 de proroger les mandats des élus des Commissions Paritaires Locales, commissions qui seront bientôt régionales.

La CFE CGC RC souhaite que le paysage social soit le fidèle miroir de la nouvelle organisation en Commissions Paritaires Régionales et Nationale et ne voit pas l’utilité de ces élections en CP Locales bien éloignée du principe de la réforme du réseau.

Des élections si rapides en septembre 2010 ne feraient que contribuer à maintenir un ancien système dont la réforme est justement entreprise : la CFE CGC RC voit dans cette volonté de l’ACFCI de maintenir l’ancien système une manifestation de résistance au changement.

· Sur le traitement équitable des syndicats dans le réseau des CCI

Des élections en Commission Paritaires Locales ne se justifient pas en raison de la régionalisation.



La CFE CGC RC demande :
· que la loi sur la représentativité d’août 2008 soit appliquée dans le réseau des CCI,

· que le financement des syndicats soit prévu dans les mêmes conditions pour chacun notamment en termes de moyens mis à disposition, heures de délégation et dispenses de charge, permanents…

· que les anciennes pratiques de financement par l’ACFCI des deux seuls syndicats "choisis" par l'ACFCI sans mesure de leur représentativité sur la base d’une loi de 1952 soient « Modernisées » et équitables,

· que l’utilisation des outils usuels de communication numériques soit officiellement autorisée dans les CCI pour permettre aux représentants du personnel et organisations syndicales d’assurer leur mission dans une période où le partage et la confiance mutuelle est nécessaire pour réussir la réforme,

· que la mesure de la représentativité se fasse à l’issue d’élections régionales dans des conditions de campagne électorale équitable en moyens et en ressources.

Enfin, la CFE CGC RC demande prise en compte de son statut de syndicat catégoriel et de sa capacité à présenter des candidats pour les cadres, techniciens et agents de maîtrise en cas d’élections à plusieurs collèges.

· Sur les salariés mis à disposition (aéroports …) ou détachés (enseignement),
· Sur les personnels qui pourront être recrutés par les CCI territoriales
· Sur les personnels en CDI, CDD vacataires non électeurs et le respect de leurs droits
Avant la mesure de la représentativité, la CFE CGC RC demande que le cas des salariés agents publics des CCI qui ont été mis à disposition ou détachés dans des structures de droit privé soit clarifié en termes d’électorat et d’éligibilité.
La CFE CGC RC demande également que soient clarifiées les conditions d’embauche et de
représentation des personnels qui pourront être recrutés par les CCI Territoriales.

· Sur les délégués syndicaux dans les CCI territoriales

la CFE CG RC demande le maintien du même nombre de délégués syndicaux dans les CCI territoriales par organisations syndicales et le maintien du nombre d’heures de délégation.

· Sur les représentants du personnel dans les CCIR

L’entité juridique porteuse de la gestion du personnel est la CCIR. C’est à ce niveau que l’ensemble des règlements devront être négociés (règlement intérieur, classification, ARTT, …) et appliqués dans l’ensemble des CCIT rattachées qu’elles aient ou non le statut de personnalité morale. Ce point est important puisqu’il garantira des règles précises de gestion de personnel dans le cas d’une mobilité interne à la CCIR. Ces négociations ne seront possibles qu’avec des représentants élus au niveau de la CCIR qui auront une durée de mandat identique à celle des élus du collège patronal.
Les conséquences géographiques de la régionalisation font que les déplacements seront plus
nombreux et longs. Nous demandons que des règles de défraiement par la CCIR soient précisées et que les heures de délégation tiennent compte de ce nouvel état de fait.
Des moyens de communication devront être également mis à disposition des représentants du
personnel et ceux ci devront notamment pouvoir utiliser les outils numériques mis à disposition dans leur CCIT d’appartenance.

· Sur la période « avant régionalisation » et «avant transfert » des personnel sur les CCIR
La période de construction et d’harmonisation de fonctionnement dans les différentes régions va
mobiliser les partenaires sociaux pour harmoniser les pratiques.
La CFE CGC RC demande à participer aux réunions, au plan régional et national, initiées par l’ACFCI dans une volonté constructive.

Nous confirmons notre proposition que cette période de fonctionnement transitoire relève du décret d’application de la future loi, cette dernière devant présenter le mode de gestion du personnel après le transfert du personnel dans les CCIR.

· Sur les élections en commission paritaires régionales et nationales
Les commissions paritaires régionales et la future commission paritaire nationale seront la véritable architecture sur laquelle s’appuiera la nouvelle donne d’un réseau réformé que nous souhaitons tous en progrès et plus efficace.

C’est par une contribution de tous les syndicats avec l’ACFCI sous la houlette du Ministère de Tutelle dans une vision partagée que cette réforme aboutira dans les meilleures conditions.