mardi 10 janvier 2017

Retraites : La CCI Paris IDF ne respecte toujours pas ses engagements !


RSAV : La CCI PARIS IDF ne respecte toujours pas ses engagements ! 

Dans notre tract du 2 janvier, nous avons mis en garde la Chambre sur l’incompréhension et la colère qu’elle provoque, en voulant remettre en cause les engagements pris en 2005, lors de la disparition du régime spécial de retraite des agents de l’ex- CCIP. 

Grâce à notre détermination et à l’union de tous les syndicats, elle a certes renoncé à la suppression des bonifications pour enfants. 

 De même, le chantage à l’abondement des plans d’épargne salariale, que nous avons alors vigoureusement dénoncé, a heureusement disparu. 

Voilà des succès, ô combien appréciables, et auxquels la CFE-CGC est fière d’avoir plus que largement contribué, même si un autre syndicat tente de s’en attribuer sans vergogne le mérite. 

Mais le combat continue ! Et contrairement à ce qu’affirme ce syndicat –merci au passage pour la délicatesse de la queue de régime-, la messe n’est pas dite. 

La Chambre cherche toujours à s’exonérer de son obligation de garantir les droits acquis au titre du RSAV, qui constitue le noyau dur des engagements pris en 2005, en particulier envers les 1817 agents encore présents! 

Ces droits acquis, évalués en 2005 – souvenez-vous du courrier de la DRH reçu…en 2009 - sont actualisés au moment du départ à la retraite. Pour en garantir le montant, la Chambre s’est engagée dans le texte voté en CPL à compléter, à due concurrence, la pension versée par le régime général et l’AGIRC/ARRCO. 

Nul besoin d’être un mathématicien de génie pour comprendre que, les droits acquis étant la somme de ces deux éléments, le montant du complément CCIR doit varier- à la hausse ou à la baisse- selon ce qui est versé par les autres régimes ! 

Si ces régimes versent moins, la Chambre doit nécessairement verser plus, et elle le savait parfaitement quand elle a proposé et institué ce mécanisme de garantie des droits acquis en 2005 ! 

Aujourd’hui, la CCIR tire prétexte d’une baisse des pensions de l’AGIRC-ARCCO pour vouloir figer le complément qu’elle verse. 

Conséquence immédiate de cette mesure : les droits acquis des agents concernés ne sont plus garantis, la Chambre bafoue sa parole et efface sa dette envers son personnel d’un trait de plume ! 

La CFE-CGC pose la question suivante : Quelle confiance accorder à un employeur prêt à renier des engagements publics, juridiquement constatés et présentés urbi et orbi par ses dirigeants d’alors comme gravés dans le marbre ?

La CFE-CGC : - demande à la Chambre le retrait immédiat et total du projet de modification des mesures d’accompagnement adoptées en 2005 - appelle tous les syndicats à rester unis et à refuser de prêter la main à ce projet inacceptable : aucune brèche, aucun coup de canif ou de couteau dans le corps des mesures d’accompagnement !