lundi 31 août 2020

Quand la CCI Grenoble fait payer les formations à ses salariés qu'elle licencie dans le cadre du "reclassement"...

Les jours se suivent et se ressemblent à la CCI Grenoble.

Pendant la période de confinement, elle n'a déjà pas respecté ses obligations (de moyen) de reclasser les salariés dont elle a supprimé le poste. Il y avait pourtant des postes à pourvoir dans le réseau des CCI.

La CCI Grenoble recrée des postes au code du tavail privé tenus par les salariés qu'elle a virés, en rebrassant ces postes. 

Et quand il s'agit de former ses salariés licenciés pour leur permettre d'améliorer leur employabilité, l'accompagnement dans le cadre de ces suppressions de poste consiste à ... établir la convention de formation entre le salarié et l'institut de formation, tout en envoyant la facture à charge du salarié.

 C'est donc le salarié qui doit payer 85% sa formation s'il est licencié à la CCI Grenoble.

La CCI Grenoble n'est pourtant pas l'employeur, car c'est la CCI Régionale AURA qui nous emploie

CCI Régionale qui laisse faire, et qui créée ainsi toutes les inégalités de traitement entre ses salariés, selon qu'on soit à Grenoble ou en Allier

Une nouvelle série de recours en justice est donc prête pour ces derniers licenciements.

mercredi 8 juillet 2020

un faux projet de convention collective circule

Faites attention si un "projet" de convention collective passe entre vos mains. Il s'agit d'une version rédigée par CCI France, intitulée "projet", laissant entendre qu'il s'agirait d'un "projet" en cours de négociation avec les organisations syndicales. Ce texte, dont le fond est quasiment vide, n'est que la version de CCI France, dont rêve le président chargé de conduire les fausses négociations

les nouvelles CPR Ile de France

CPR IDF 3 Juillet 2020 by CFE CGC dans les Réseaux Consulaires on Scribd

lundi 13 janvier 2020

les étrennes du gouvernement aux présidents de CCI


Les présidents de CCI peuvent se frotter les mains.

Un nouveau décret, publié le 31 décembre 2019, permet aux CCI employeurs de rentrer au régime chômage de pôle emploi, moyennant une surcotisation de seulement 0,2% !

A tant licencier depuis plusieurs années, les CCI avaient mis notre caisse d’assurance chômage, la CMAC, en faillite en 2018.
 
En 2019, les CCI sont devenues leur propre assureur-chômage : 1/ elles ne paient pas la cotisation patronale, 4,05% du brut (regardez vos bulletins de paie) d’où des économies de charges considérables. 2/ Les allocations chômage des salariés qu’elles licencient sont à leur propre charge.

Le décret laisse le choix aux CCI entre continuer en 2020 comme en 2019, ou s’affilier à pôle emploi moyennant une cotisation de 4,25% au lieu de 4,05%.

Sachant que les CCI vont licencier à la pelle, les pouvoirs publics ne voulaient pas qu’elles rentrent à Pôle emploi pour se débarrasser de leurs salariés aux frais de la collectivité. Il était donc question de demander une surcotisation pour compenser le surcoût des licenciements massifs annoncés.

Une surcotisation de 0,2% est ridicule, totalement disproportionnée avec les licenciements annoncés.

Après l’inimaginable décret d’août sur les transferts de personnel, voici un cadeau supplémentaire fait par le gouvernement aux présidents de CCI pour qu’ils nous virent à très bon compte.
Désormais sans avoir à assumer le coût du chômage qu’elles provoquent, les CCI n’ont plus guère de retenue pour licencier en masse.