lundi 25 juin 2012

Bercy gérera en direct la crise des chambres de commerce


Bercy gérera en direct la crise des chambres de commerce

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg va se saisir du dossier de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI) que préside André Marcon. En six mois, près de 20 départs de permanents y ont été enregistrés, dont plusieurs avec des contentieux.

lu dans Challenges
Nous évoquions un départ de directeur à l'ACFCI dont les conditions avec augmentation rétroactive étaient pour le moins "cocasses" dans ce billet

On comprend que Bercy veuille regarder de près comment est géré  notre monde consulaire par nos présidents forts d'un taux d'abstention de plus de 85 % de leur électorat !

jeudi 21 juin 2012

du nouveau pour le RI type du personnel

à télécharger ici pour le nouveau
l'ancien était dans ce billet

l'ACFCI ne s'en cache même pas  : la négociation n'est pas faite et certains présidents de CCI affirment  haut et fort que le collège patronal national est le seul décisionnaire : simple lecture sera faite aux réprésentants du personnel en prochaine CPN : la féodalité bien connue des CCI . ;;;  nos présidents  s'y accrochent !!

Ce règlement intérieur sera soumis au vote des présidents de CCI lors de leur prochaine AG du 17 juillet 2012 et au diable la négociation avec les instances de représentation du personnel !
Le retard pris par nos dirigeants est tellement grand dans la mise en place de la réforme que le bon moyen trouvé par nos présidents de CCI est de supprimer toutes négociations et rencontres avec les organisations syndicales !

Féodalité .... quand tu nous tiens  ....!!!!


mardi 19 juin 2012

Pierre Tapie, CGE : « Les professeurs doivent absolument participer à la sélection des dirigeants des écoles de management » (colloque AEF)

Accéder au site de AEF
lettre l'aef
 colloque AEF du 15 juin 2012
« Les professeurs doivent absolument participer à la sélection des dirigeants [des écoles de management] », déclare Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles, en conclusion du colloque organisé par AEF, vendredi 15 juin 2012, sur le thème : « Le modèle de financement et de gouvernance des écoles de management françaises est-il durable ? » (AEF n°168177). « Un équilibre doit être trouvé entre les externes - personnalités qualifiées - et les internes - étudiants, cadres et professeurs, de manière prépondérante », détaille-t-il. Lors de la seconde table ronde de ce colloque, consacrée à la gouvernance des écoles, trois principales questions ont été abordées par les intervenants : le rôle des CCI (Chambres de commerce et d'industrie), la place du corps professoral dans les organes de gouvernance, et les modes de désignation des dirigeants.

Interrogé sur la place des CCI dans la gouvernance des écoles de management à l'heure où leur part relative dans le financement diminue (1), Bernard Aubert, directeur général de la CCI de Grenoble, répond qu'il « ne se pose pas cette question ». « Il y a eu ces dernières années un développement exponentiel des budgets des écoles, les CCI n'ont pas pu suivre », reconnaît-il. « Les recettes fiscales des CCI ont diminué. Nous ne pouvons plus financer tous les champs. Les CCI doivent faire des choix stratégiques, mais je pense qu'elles doivent continuer à financer leurs écoles de commerce. Je déplore d'ailleurs que quelques dirigeants aient cru opportun d'éloigner leur école des chambres, lesquelles ont laissé faire. Les CCI et les grandes écoles ont encore un bon bout de chemin à faire ensemble et je crois que les problèmes financiers n'empêchent pas d'avoir des idées. Quel que soit son développement international, une école doit garder son enracinement local. Si elle s'éloigne excessivement de sa chambre, elle risque de prendre des décisions en décalage complet avec la réalité de l'école. »
M. KALIKA : « NOUS ENSEIGNONS LE MANAGEMENT, IL EST TEMPS DE L'APPLIQUER ! »
« Il est difficile d'imaginer que les grandes écoles de commerce n'aient plus de lien avec les CCI », admet lui aussi Michel Kalika, professeur à l'université Paris-Dauphine et ancien directeur général de l'EM Strasbourg (université de Strasbourg). « Les CCI ne sont pas qu'un soutien financier, elles représentent un élément identitaire historique, faisant le lien entre les écoles et les entreprises. Elles ont un rôle indéniable à jouer, à commencer par l'insertion des étudiants. Il est donc difficile d'imaginer qu'une grande école n'ait plus de lien avec sa CCI. Mais je ne dis pas non plus qu'il ne faut rien changer dans la gouvernance globale », estime Michel Kalika.

« Le contexte a fondamentalement changé, les standards internationaux ont fait évoluer nos écoles sur tous les plans (corps professoral, assurance qualité, pédagogie), excepté sur celui de la gouvernance, poursuit-il. Je m'interroge d'ailleurs sur le fait de savoir pourquoi les organismes d'accréditation ne s'intéressent pas aujourd'hui à la cohérence entre accréditation et gouvernance. Prenons l'exemple de la désignation des directeurs d'ESC : à l'étranger, ce recrutement est voisin d'un modèle universitaire avec appel à candidatures et comité de recrutement dans lequel des enseignants ont toute leur place. Je ne dis pas qu'il faut faire élire les dirigeants d'écoles par les enseignants, mais la gouvernance doit évoluer. Comment peut-on imaginer que dans une institution où la ressource stratégique est la faculté, cette dernière soit aux abonnés absents au moment de choisir son pilote ? Un directeur général qui n'a pas de légitimité auprès de la ressource académique aura inévitablement un problème de mise en oeuvre de décisions stratégiques. Nous enseignons le management, il serait temps de l'appliquer ! », lance Michel Kalika, qui martèle : « Une ressource stratégique ne peut pas être absente de la gouvernance au plus haut niveau ! »

M.-L. DJELIC : IL FAUT « DES MANDATS À TERME POUR LES DIRECTEURS »
Marie-Laure Djelic, ancienne doyenne des professeurs de l'Essec et spécialiste de gouvernance, acquiesce : « Il faut garder le lien avec les CCI et revoir la gouvernance. » Selon elle, « les modèles universitaires d'excellence à l'étranger doivent nous inspirer, car c'est avec eux que nous sommes en concurrence directe ». « Nous avons également des choses à apprendre de la gouvernance d'entreprise », ajoute-t-elle, citant parmi les « bonnes pratiques » des « boards resserrés, avec des membres extrêmement impliqués », des « comités ad hoc à côté », une « séparation très nette entre management et contrôle », ainsi que « la compétence des dirigeants, l'indépendance, la transparence… »

Elle insiste également sur la nécessité d'introduire des « mandats à terme, renouvelables », pour les dirigeants d'école, aucun dirigeant ne pouvant jouir d'une légitimité ad vitam eternam. Il n'est pas question pour elle que la faculté « prenne la main », mais il faut « trouver un équilibre » : le « sénat académique » peut être « l'une des manières d'organiser la collégialité académique », mais les « comités ad hoc » sont des instances « un peu plus efficaces ». Elle rappelle que les écoles sont des « sociétés à but éducatif », où « 60 % au minimum de la création de valeur vient de la faculté ». « La recherche est la partie 'haute couture' d'une école, qui crée de la valeur très puissante et constitue son fonds de marque, sa réputation, comme à Harvard, et représente un levier pour attirer les meilleurs enseignants et faire payer les étudiants », analyse Marie-Laure Djelic. « La collégialité passe par l'intégration en amont de la faculté dans la gouvernance. »

T. FROEHLICHER : « IL FAUT SAVOIR SE RETIRER »
Une position que ne partage pas Bernard Aubert, de la CCI de Grenoble, estimant que les enseignants ont déjà leur place, à GEM (Grenoble école de management) par exemple, dans « le conseil d'orientation, qui est un lieu de partage, d'échange, de collaboration ». « Pour autant, ce n'est pas un lieu où peuvent se prendre des décisions telles que le choix du directeur. Ce choix appartient au DG de la chambre, au nom de l'intérêt des clients de l'école que sont les entreprises. Et ce dernier ne décide pas 'sur un coin de table', il prend en compte toutes les influences. » Ce que Michel Kalika qualifie de « modèle historique » mais « qui appartient au passé » et se révèle aujourd'hui « inadapté ». « Pour satisfaire l'intérêt des entreprises, ne faut-il pas une cohérence entre toutes les parties prenantes ? », interroge-t-il, tout en glissant qu'il ne « faut pas prendre modèle sur la gouvernance universitaire ».
Thomas Froehlicher, directeur général d'HEC-Université de Liège (Belgique), raconte son propre recrutement : appel à candidature externe, présélection, vote de l'assemblée générale, prérogative du conseil d'école pour deux tiers des voix et droit de veto in fine du recteur sur le nom retenu. « Quand on est directeur d'école, dit-il, il faut vérifier tous les trois ou quatre ans que l'on est toujours en adéquation avec l'ensemble des parties prenantes, et savoir se retirer » en cas de défiance de 50 % du conseil de gouvernance, par exemple. « Une bonne gouvernance est celle qui permet d'évoluer au fil de l'eau et non de créer de la stabilité. Une bonne gouvernance est dynamique, elle s'ajuste. »

S. BOURCIEU : SE DÉVELOPPER DEMANDE DE LA STABILITÉ DANS LA GOUVERNANCE
« C'est plus compliqué qu'il n'y paraît », réagit de son côté, dans la salle, Bruno Bouniol, vice-président de la CCI de Versailles et président du directoire de l'Essec. « Un mandat à terme, c'est combien : trois ans, quatre ans, dix ans ? Prenons l'exemple d'un mandat de cinq ans. Il faut l'évaluer au bout de quatre ans. On perd donc au minimum un an d'efficacité ! » « Il n'est pas nécessaire de réinventer la roue », répond Marie-Laure Djelic. « Il suffit de regarder autour de nous : le mandat le plus répandu est de quatre ans renouvelable. »

Stéphan Bourcieu, directeur général de l'ESC Dijon, fait quant à lui remarquer que « les écoles qui se sont le plus développées sont celles qui ont été stables dans leur gouvernance, à l'image de l'Edhec avec son directeur général, Olivier Oger ». « À Dijon, l'école que je dirige depuis six ans n'a pu se développer que grâce à la stabilité des équipes et des projets pédagogiques », raconte Stéphan Bourcieu. « Une dynamique s'est créée alors qu'avant moi, l'école avait connu huit directeurs en dix ans. Je crois donc qu'il faut une logique de mandat en alignement avec un projet. Une école est une machine lourde. Il faut bien avoir conscience qu'il peut se passer dix ans entre une prise de décision et son effet. »

P. TAPIE DEMANDE DES « ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS DE MISSION DE SERVICE PUBLIC »En guise de conclusion, Pierre Tapie déclare que « la participation des corps internes à la haute gouvernance est bien plus variable que ce qu'on a l'habitude d'en dire ». « Considérable dans l'université, il est plus contrasté dans les business schools », reconnaît-il. Il note par exemple qu'aucun enseignant n'est présent dans le board de l'Edhec : « Mais l'Edhec aurait-elle pu prendre les mêmes décisions en cas de gouvernance inclusive ? Pas sûr », affirme-t-il. S'agissant du rapport aux CCI, il pointe la nécessaire articulation entre « deux risques gigantesques » : d'un côté, « qu'un groupe d'élus loin des questions universitaires prennent des décisions inconsidérées », et de l'autre, « perdre un ayant-droit de référence ». Il ajoute que même si sa part relative diminue, « l'important est que l'argent qu'apporte la CCI est de l'argent libre ». « À l'Essec, la CCI apporte 9 % de notre budget, indique Pierre Tapie. C'est petit pour être majoritaire, mais cela équivaut à 300 % de notre budget annuel d'endowment (2) ! De plus, l'argent libre est ce qui fonde le plus notre indépendance universitaire. »

Pour lui, le problème est davantage dans le manque de financement des écoles, obligées « chaque année de chercher de l'argent 'le couteau entre les dents' », mettant en oeuvre un « business model de combat ». C'est pourquoi il formule deux propositions à l'adresse des pouvoirs publics : verser aux écoles de la CGE une enveloppe de 300 millions d'euros par an (soit 2 500 d'euros par an et par étudiant, l'équivalent de ce que verse l'État pour les étudiants de l'université) et étendre à l'enseignement supérieur ce qui a été fait récemment pour l'hôpital en matière de statut des établissements : « Je formule le voeu que soit créé en France, par la loi, un nouvel objet social : un établissement privé de mission de service public de l'enseignement supérieur », lance le président de la CGE. Plus tôt dans la matinée, Yves Fouchet, président de la CCI de Versailles, Val d'Oise, Yvelines (3), avait pour sa part plaidé en faveur la création de « sociétés à objet éducatif » pour les écoles.

lundi 11 juin 2012

du nouveau à la CCI Montpellier

Il y a quelques mois le Président de la CCI Montpellier décidait de prendre un nouveau directeur général et de recruter Bernard Pinat, l'ancien directeur de l'ESC Chambéry.
Il y a quelques jours , le Président change à nouveau d'avis et remercie son nouveau Directeur Général




Chacun sait que la relation Président / DG n'est pas toujours facile !

Pour les syndicats de salariés , c'est tout aussi difficile : pour preuve !
Un syndicat, notamment  la CFDT à la CCI Montpellier s'est exprimé sur les difficultés du personnel mais ce n'est pas du goût du président qui lui promet les pires foudres et n'hésite pas à menacer ce syndicat d'une assignation en diffamation !!!!! A charge pour ce syndicat de mettre les choses au point avec son Président de CCI et de refuser de se mettre à genoux.

Même s'il faut rappeler que le Président a l'habitude de ce genre de procédure : sa dernière plainte en diffamation toute récente était contre un syndicat ....mais.... patronal voir ici !

Pour mémoire le Président de la CCI Montpellier a été élu avec plus de 89 % d'abstention de ses électeurs : cela se passe de commentaire.






nouveau décret pour la Tutelle des CCI

à télécharger ici


Madame Sylvia PINEL a désormais la charge d'organiser la tutelle des CCI

Où en est-on avec le futur règlement intérieur des CCI Régionales




Nous avons publié récemment dans ce billet le nouveau règlement intérieur conçu par l'ACFCI sans négociation avec les Organisations Syndicales (pas plus la CFDT et l'UNSA que la CFE CGC RC et la CGT)

Nos collègues CFDT et UNSA siégeant en CPN ont cautionné depuis les élections des représentants du personnel de janvier 2011 l'éviction de la CPN des 2 syndicats qui ont gagné leur représentativité, CFE CGC Réseaux consulaires et CGT .

Nous aurions été beaucoup plus forts  à 4 syndicat face aux présidents de CCI en CPN !  C'est une évidence à laquelle la CFDT et l'UNSA  doivent se rendre !

Hélas , aujourd'hui les résultats sont bien tristes ! 
  • Un accord de cessation de la relation de travail très insuffisant pour ne pas dire désastreux
  • Quant au Règlement Intérieur , les présidents ne prennent même plus la peine de les associer aux négociations du règlement intérieur 

La CFDT proteste, et l'UNSA aussi, contre le passage en force des présidents ! 


Enfin !

Pour être plus forts, c'est dès la constitution de la CPN qu'il faut faire rentrer toutes les organisations syndicales représentatives en CPN

la CFDT et l'UNSA se voient à leur tour  victimes de l'absence de respect des Organisations Syndicales par les présidents des CCI !
Rappelons à nos lecteurs et à nos présidents de CCI que la légitimité de ces derniers qui détiennent 6 sièges en CPN  s'apprécie à sa juste valeur attestée par l’abstentionnisme massif de plus de 85 % des leurs électeurs !

Espérons que cette triste  expérience serve lors des prochaines élections et incite nos collègues  à oeuvrer pour la présence en CPN de toutes les OS  représentatives.

En attendant les prochaines élections RP dont nous ne savons rien quant aux modalités malgré nos sollicitations , les CPLIR n'ont pas le pouvoir de valider le règlement intérieur ( loi réforme CCI 2010 et décret dec 2010) et l'ACFCI prétend n'avoir besoin d'aucune validation par les représentants y compris ceux de CPN auxquels il sera fait " une lecture paritaire " selon le nouveau concept de l'ACFCI permettant de ne pas négocier !!!

Comment se faire augmenter rétroactivement par votre CCI avant de partir à la retraite


Histoire d'un directeur mis d'office à la retraite par l'ACFCI 

Le nouveau Président de l'ACFCI, à peine élu, décide de mettre d'office à la retraite son directeur  en avril 2011  !
Il faut  regarder de près le cas de ce directeur : 

Le président précédent , avant son remplacement, en cadeau d'adieu, avait majoré le salaire dudit directeur rétroactivement à compter de janvier 2009 et octroyé une prime de 120 000 €.

Eh oui les augmentations rétroactives, ça existe dans le monde consulaire, établissement public, faut-il le rappeler ! ...... si seulement c'était pour tous !

Ainsi  ce directeur a assigné l'ACFCI contre sa mise à la retraite d'office  : d'abord un référé , pourvoi en cassation et ensuite le conseil d'Etat

voici ici le texte intégral où vous trouverez tous ces éléments d'information.

Vous  y trouverez le mode opératoire "entre amis" !

Moralité : vous êtes senior, vous approchez de la retraite, on veut se débarrasser de vous : 
UNE AUGMENTATION RETROACTIVE SUR PLUSIEURS ANNÉES  ET UNE PRIME GRASSOUILLETTE seraient les bienvenues, n'est ce pas !

Certes, il vaut mieux le prévoir au statut et au règlement intérieur !

Aujourd'hui, c'est ce cas qui est mis sur la place publique mais combien restent à l'abri des regards dans nos CCI ?