jeudi 18 septembre 2014

Après l'AGE des CCI et l'injonction du Ministre pour la préservation de l'Emploi... la CPN le 22 septembre

Hier s'est tenue une assemblée générale extraordinaire des CCI en présence d'Emmanuel MACRON  et de Carole DELGA.

La presse en fait largement état : Le Monde  Libération le Figaro etc


Ainsi les présidents se sont retrouvés face à la fermeté du Ministre dans les projets de prélèvements sur le réseau et sur ses ressources à venir. Dans le même temps le Ministre refuse le chantage à l'emploi des Présidents de CCI  et il a raison :  la menace de licencier est le plus mauvais argument des présidents.

LES LICENCIEMENTS NE PERMETTRONT AUCUNE ECONOMIE POUR LES CCI

  • il faut rappeler, qu'en tant qu'employeur public, les CCI doivent assurer elles-mêmes la couverture chômage de leurs ex-collaborateurs (chômage en auto-assurance) : si elles licencient  7000 agents sur les 26000 , elles doivent continuer à les payer .... à rester chez eux ! 
  • Les CCI auront à rajouter au chômage  les indemnités de licenciement pour un personnel qui a une grande ancienneté
  • Les CCI diminueraient le service aux entreprises et au développement économique
Où est l'économie ? 

Le 22 septembre se réunira la CPN  : l'intersyndicale CGC CGT FO a appelé à la mobilisation à partir de 13 h 46 avenue de la Grande Armée à Paris devant l'entrée à CCI FRANCE

Après l'injonction du Ministre de préserver l'emploi, les délégations de la CPN auront à faire les choix suivants :

Seront soumis aux votes 
  • un nouveau motif de licenciement low-cost  en cas de refus de mutation, 
  • un projet de dé-classification 
  • une rénovation du statut rajoutant des reculs importants pour les droits du personnel
La Tutelle peut demander un travail complémentaire sur les projets : 
  • le code du Commerce l'autorise à faire cette demande
  • la négociation de ces accords a été entâchée d'anomalies car les points les plus importants n'ont pas été conçus dans les conditions obligatoires de loyauté des négociations ( CFE CGC RC non associée à la négociation par CCI France)
  • les coûts des projets risquent de se révéler exhorbitants pour les CCI car il sera désormais possible de licencier 2 agents pour le prix de 1 ( on ouvre les vannes aux licenciements) , auxquels il faut rajouter la  couverture chômage que les CCI devront assurer 
La CFDT-CCI et l'UNSA-CCI peuvent revenir sur leurs positions et renoncer à voter ce projet  à la lumière du discours du Ministre :
  • Elles se mettraient en cohérence avec la politique gouvernementale 
  • Elles empêcheraient le recours à des licenciements low-cost pour refus de mutation 
  • Elles préserveraient les intérêts du personnel 
  • Elles prendraient le temps de contrôler les arguments juridiques  de CCI France , 
Les états-majors de CFDT-CCI et UNSA-CCI  écrivent tous 2, en faisant confiance à CCI france dont c'est la position,  l'argument infondé et manipulatoire  :  "Aujourd’hui, le statut consulaire permet à l’employeur de révoquer unilatéralement le salarié qui refuse la mutation : sans indemnité ni chômage…"
Cette affirmation est erronée : Il est encore temps pour éviter le pire pour le personnel.

La délégation patronale, après ce qu'elle a entendu hier en AGE,  peut également revoir sa position
  • Elle peut chercher d'autres pistes d'économies sans toucher à l'emploi comme le demande Emmanuel MACRON
Il en existe : départs en retraite, réactivation des congés de fin d'activité , départs volontaires, formation pour l'adaptation à de nouveaux postes, aide à la création d'entreprises  ... et autres pistes qui n'ont pas été expolorée

OU ALORS LES DELEGATIONS PATRONALES + CFDT-CCI + UNSA-CCI SE CAMPENT SUR LEURS POSITIONS : ELLES SERONT RESPONSABLES DE LA CONDUITE DANS LE MUR DU RESEAU DES CCI

La CFE CGC RC metta tout en oeuvre pour que cela n'arrive pas 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire