Nous avons tous été interloqués par le contenu de l’accord, document préparatoire à la CPN du 27 octobre, qui devait être présenté à la signature de l’UNSA-CCI et de la CFDT-CCI.
Nous avons pu nous rendre compte à cette occasion que ni la base, ni la plupart des délégués syndicaux, voire de représentants régionaux n’avaient été informés par leurs syndicats respectifs.
Notre action a déclenché une réaction salutaire qui a poussé les deux syndicats à faire une déclaration publique indiquant qu’ils ne signeraient pas l’accord en l’état.
Pour autant, ce n’est pas le moment de baisser les bras, les pétitions sont toujours d’actualité, et les signer en masse, appartenance syndicale ou non, montrera la détermination du personnel.
En effet, on a du mal à comprendre qu’un tel document ait pu naître. Le doute et malaise sont accentués par l’attitude de la CFDT qui a envoyé son n°2, faire le tour des CCI pour défendre les mesures de mobilité et de licenciement des « vieux » comme le prévoyait ce protocole d’accord. (interrogez les agents de la CCI de Valence !)
Dans les déclarations des syndicats qui disent ne pas accepter cet accord, en aucun cas il est fait mention que seul un accord basé sur le volontariat peut être acceptable, tant au niveau de la mobilité que dans le cas du licenciement des seniors !
Un accord sur de nouveaux motifs de licenciement serait une trahison du personnel ! Il y a nul besoin de rajouter des motifs. En cas de réorganisation si des postes sont supprimés, il existe déjà un motif de licenciement pour suppression de poste. Le licenciement que l’ACFCI veut introduire est un licenciement au rabais pour faire des économies au détriment des salariés devenus une « variable d’ajustement » comme les fournitures… Nous savons pourtant qu’il existe bien d’autres postes à analyser pour trouver des centres d’économie budgétaires… mais ils n’ont pas l’air de recevoir l’agrément des présidents .
Va-t-on laisser encore les CCI se vider de leur substance grise par des mesures de réorganisation à la serpe, qui ne prendront en compte ni les compétences, ni les besoins réels des territoires, dans un protocole obscur dont seules quelques « élites « consulaires auront la clé ?
C’est le moment de donner votre opinion et de faire valoir votre engagement auprès de votre institution, en disant "non, je ne suis pas d’accord pour subir un arbitraire consulaire" !
Les pétitions :
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