vendredi 30 septembre 2016

Les titres-restaurants : cherchez l’erreur !

Les titres-restaurants : cherchez l’erreur !

La CCIR de la CCI Paris Il de France  vient d’annoncer en fanfare que  plusieurs centaines de collaborateurs (Friedland, CRC République, CCID 94- ceux des Gobelins devront patienter encore-) allaient bénéficier, le 1er octobre prochain, de titres-restaurants, solution présentée comme  une avancée sociale formidable et  une réponse aux attentes des collaborateurs…
Quelle chance pour eux, selon la communication officielle, d’être débarrassés de ces infâmes restaurants inter-entreprises !
Et pourtant…
La CCIR n’a jamais consulté les collaborateurs concernés, ni fourni de chiffres sur la fréquentation réelle des RIE.

Devant l’afflux de questions et de protestations, le service RH de Friedland a même dû rappeler en catastrophe, et sans tambour ni trompettes, qu’il était toujours possible de  renoncer au bénéfice des titres- restaurants…
Alors quoi ? Les collaborateurs seraient-ils des ingrats ? Des aveugles aux décisions de leur bienfaiteur ?
Examinons plutôt les faits et un exemple :
-  Pour le RIE de Friedland et des sites voisins,  la CCIR prend en charge aujourd’hui 7,64 euros au titre des frais d’admissionet droits d’entrée
- dans les titres restaurants à 9 euros, elle versera  5,29 euros (rappelons qu’elle aurait pu aller jusqu’à 5,37 euros sans remettre en cause les plafonds d’exonération fiscale et sociale mais toute économie au détriment des collaborateurs est bonne à prendre…)
- différence : 7,64-5,29 = 2,35 euros  par repas
 Soit pour une moyenne de 208 jours travaillés,   488,80 eurosde perte sèche par collaborateur et par an…et autant d’économies pour la CCIR, sur le dos de ses agents !!
Sans même comparer le prix d’un vrai repas équilibré dans un RIE avec celui d’un restaurant parisien des quartiers considérés ni évoquer la perte de convivialité d’un repas entre collègues…Tout ceci, notre employeur n’en a, de toute évidence, rien à faire…

Cerise sur le gâteau (indigeste) :
La CCIR créditera le compte de chaque collaborateur le 8 du mois….Autrement dit, qui va faire une avance de trésorerie à son employeur ? Le salarié…ben voyons !

Nous demandons :
- la compensation de cette perte inadmissible de pouvoir d’achat, du seul fait de la CCIR (impossible d’accuser cette fois le gouvernement, ou CCI France, ou l’URSSAF, ou M. bouc émissaire…)
- une vraie consultation  des collaborateurs des sites concernés et le libre choix entre les titres restaurants et le RIE
- l’aménagement, sur tous les sites concernés, de locaux suffisamment vastes et aménagés pour que tous ceux  qui le souhaitent puissent  prendre leur repas dans des conditions d’hygiène satisfaisantes

-la pleine transparence sur le total des notes de frais dont celles bouches (certaines quasi quotidiennes) ainsi que les mesures d’économie prises   pour qu’il y ait un peu d’équité dans le traitement des salariés de la CCIR.


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