samedi 31 août 2013

Écoles de commerce : « Pas de projet de fusion HEC-Essec-ESCP », selon P-A Gailly

EN BREF. Écoles de commerce : « Pas de projet de fusion HEC-Essec-ESCP », selon P-A Gailly 


« Il n'y a pas de projet de fusion des écoles HEC, Essec et ESCP Europe. Il n'y aurait aucune logique économique à cela », estime Pierre-Antoine Gailly, président de laCCIR Paris Île-de-France, interrogé par AEF en marge de l'université d'été du Medef le 29 août 2013. La chambre régionale exerce en effet la tutelle sur les trois premières écoles de commerce françaises depuis le 1er janvier 2013, suscitant des interrogations récurrentes sur sa stratégie à long terme, dans un contexte de réduction des ressources financières des CCI. 

CCIR PARIS ÎLE-DE-FRANCE. Interrogé par AEF, en marge de l'université d'été du Medef, sur les intentions de la CCIR concernant les trois écoles de commerce dont elle a dorénavant la tutelle, Pierre-Antoine Gailly, président de la chambre régionale, assure qu' « il n'y a pas de projet de fusion des écoles HEC, Essec et ESCP Europe ». « Il n'y aurait aucune logique économique à cela. Un groupe comme le nôtre peut gérer trois marques qui ont chacune des partenaires spécifiques, leur plan de développement et leur modèle économique. C'est ce qui constitue leur ADN. » Pierre-Antoine Gailly souligne que l'Essec « est la seule à disposer, avec son bachelor, de la chaîne complète de formation, ce qu'aucune des deux autres n'a ». « J'ai vu en juin et juillet les cadres de l'Essec, ainsi que le député de Cergy-Pontoise, Dominique Lefèvre, et le président du Conseil général pour leur confirmer notre volonté de développer l'Essec », précise encore le président de la CCIR. « C'est ce à quoi travaille actuellement son nouveau directeur, Jean-Michel Blanquer. » 

Ce dernier, qui a pris la suite de Pierre Tapie au 1er juillet dernier , n'a pas encore dévoilé ses intentions stratégiques dans ce nouvel environnement. Certains observateurs s'interrogent en effet sur la capacité d'une seule et même chambre à piloter les trois écoles françaises de tête , dans un contexte de forte réduction de ses ressources financières (le gouvernement a notamment annoncé, en juillet, que 300 millions d'euros d'économies seraient réalisées sur les réseaux consulaires en 2014 dans le cadre de la MAP,  et alors que les trois écoles prétendent compter parmi les « business schools » de rang mondial

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