Hier s'est tenue une assemblée générale extraordinaire des CCI en présence d'Emmanuel MACRON et de Carole DELGA.
La presse en fait largement état : Le Monde Libération le Figaro etc
Ainsi les présidents se sont retrouvés face à la fermeté du Ministre dans les projets de prélèvements sur le réseau et sur ses ressources à venir. Dans le même temps le Ministre refuse le chantage à l'emploi des Présidents de CCI et il a raison : la menace de licencier est le plus mauvais argument des présidents.
LES LICENCIEMENTS NE PERMETTRONT AUCUNE ECONOMIE POUR LES CCI
- il faut rappeler, qu'en tant qu'employeur public, les CCI doivent assurer elles-mêmes la couverture chômage de leurs ex-collaborateurs (chômage en auto-assurance) : si elles licencient 7000 agents sur les 26000 , elles doivent continuer à les payer .... à rester chez eux !
- Les CCI auront à rajouter au chômage les indemnités de licenciement pour un personnel qui a une grande ancienneté
- Les CCI diminueraient le service aux entreprises et au développement économique
Où est l'économie ?
Le 22 septembre se réunira la CPN : l'intersyndicale CGC CGT FO a appelé à la mobilisation à partir de 13 h 46 avenue de la Grande Armée à Paris devant l'entrée à CCI FRANCE
Après l'injonction du Ministre de préserver l'emploi, les délégations de la CPN auront à faire les choix suivants :
Seront soumis aux votes
- un nouveau motif de licenciement low-cost en cas de refus de mutation,
- un projet de dé-classification
- une rénovation du statut rajoutant des reculs importants pour les droits du personnel
La Tutelle peut demander un travail complémentaire sur les projets :
- le code du Commerce l'autorise à faire cette demande
- la négociation de ces accords a été entâchée d'anomalies car les points les plus importants n'ont pas été conçus dans les conditions obligatoires de loyauté des négociations ( CFE CGC RC non associée à la négociation par CCI France)
- les coûts des projets risquent de se révéler exhorbitants pour les CCI car il sera désormais possible de licencier 2 agents pour le prix de 1 ( on ouvre les vannes aux licenciements) , auxquels il faut rajouter la couverture chômage que les CCI devront assurer
La CFDT-CCI et l'UNSA-CCI peuvent revenir sur leurs positions et renoncer à voter ce projet à la lumière du discours du Ministre :
- Elles se mettraient en cohérence avec la politique gouvernementale
- Elles empêcheraient le recours à des licenciements low-cost pour refus de mutation
- Elles préserveraient les intérêts du personnel
- Elles prendraient le temps de contrôler les arguments juridiques de CCI France ,
Cette affirmation est erronée : Il est encore temps pour éviter le pire pour le personnel.
La délégation patronale, après ce qu'elle a entendu hier en AGE, peut également revoir sa position
- Elle peut chercher d'autres pistes d'économies sans toucher à l'emploi comme le demande Emmanuel MACRON
Il en existe : départs en retraite, réactivation des congés de fin d'activité , départs volontaires, formation pour l'adaptation à de nouveaux postes, aide à la création d'entreprises ... et autres pistes qui n'ont pas été expolorée
OU ALORS LES DELEGATIONS PATRONALES + CFDT-CCI + UNSA-CCI SE CAMPENT SUR LEURS POSITIONS : ELLES SERONT RESPONSABLES DE LA CONDUITE DANS LE MUR DU RESEAU DES CCI
La CFE CGC RC metta tout en oeuvre pour que cela n'arrive pas