Enfin réunie 3 mois 1/2 après les
élections, la CPN "nouvelle"
accueillait notre équipe, 1 représentant titulaire et son droit de vote
parmi les 6 votes salariés, 1 suppléant et 4 conseillers techniques de droit
sans droit de vote. Donc 1 voix CFE CGC, 2 pour l'UNSA et 3 pour la CFDT.
Seulement 3 Présidents de CCI siégeaient en CPN (HERAIL, GARDINAL
CRAVOISIER ) au lieu des 6 réglementaires (l'un assiste au repas mais part
avant la CPN, grand bien lui en a pris, était-il au courant de la suite ? // 2 absents). Ils ont montré un léger stress face
au changement de leurs habitudes
avec notre arrivée !
La Présidence de la CPN composée des 6
représentants salariés et 6 présidents de CCI, est assurée par la Tutelle.
Quelle mise en scène !
1- Ces
messieurs présidents de CCI décident de changer le mode le
fonctionnement habituel : ils retirent les chaises des suppléants et des
conseillers techniques de la table, au moment où ils allaient s'asseoir.
Personne n'est tombé par terre, mais CFDT, UNSA et CFE CGC, nous remettons nos
chaises autour de la table ! Nous aurons donc tous accès aux micros et à la
parole !
L'ambiance devient un peu lourde, les
présidents et leurs conseillers sortent de la salle en attendant la Tutelle
durant 20 longues minutes. Ils se répandent en conciliabules et autres messes
basses.
La Tutelle arrive, la CPN débute enfin !
2- Le pdt HERAIL lit un message de
bienvenue du président MARCON, (notamment à l'intention de CFE CGC nouvelle en
CPN, et nous l'en remercions ), puis entame une lecture du règlement intérieur
de la CPN que chacun connaît autour de la table. Sitôt terminé, il hausse le
ton, sur une nouvelle règle qu'ils entendent faire respecter : les suppléants
et les conseillers techniques n'ont désormais plus le droit à la parole !!!!!!
Protestation CFDT et UNSA, qui refusent
de changer leurs habitudes. Etonnement à CFE CGC sur ces nouvelles règles.
La Tutelle rappelle que les titulaires gèrent
la parole au sein de leurs délégations : les
présidents boudent, et font asseoir leurs propres conseillers techniques
loin derrière eux, mais pas à table... ! Les présidents et leur personnel
ancillaire....
3- Le président HERAIL se permet de
récuser la présence dans la salle de l'un de nos conseillers techniques, et exige d'arrêter la CPN du jour, et les
suivantes, parce que ce conseiller n'aurait rien à faire dans la salle, au
motif qu'il est président d'un syndicat de DG.
Nous sommes bien conscients que cette
présence singulière peut semer le trouble... Depuis très longtemps nous échangeons, en
toute confiance, avec de nombreuses personnalités expertes sur des sujets qui
sont vos préoccupations quotidiennes. Forts de notre compréhension mutuelle,
dans le respect de nos particularismes, nous avons décidé de ne pas cacher le
rôle de l'un d'eux, en le nommant conseiller technique. Nous sommes persuadés
que nos collègues CFDT et UNSA comprendront rapidement le sens de notre
démarche quand ils verront que nous avons tous à gagner.
4- Non content d'interférer dans nos
choix, le Président HERAIL se permet d'interdire de parole notre Présidente
Sylvia, conseillère technique dans cette CPN, en récusant la règle rappelée par
la Tutelle 2 mn plus tôt !
C'est la Tutelle qui rendra la parole à
Sylvia.
5- Les présidents orchestrent un tollé pour
attiser nos collègues CFDT et UNSA , déjà surpris, qui demandent une suspension
de séance. A chaud, nos collègues se rallient un temps à la position des
Présidents.
La
fureur des Présidents, et l'instrumentalisation mise en place, en dit long sur
l'intérêt pour les salariés de ce choix qui paraît si singulier en première
lecture.
Après tout ce temps perdu, la Tutelle
rappelle qu'il faut travailler, et tout le monde finit par rester, même si les
Présidents continuent à bouder et menacer. Nous sommes convaincus qu'à froid,
en se repassant la scène, nos collègues CFDT et UNSA, qui connaissent bien nos
idées, verront l'instrumentalisation.
Fin de bizutage qui aura duré plus d'une
heure !
Aucune décision concrète immédiate dans ce qui
préoccupe les salariés !
La présence de certaines personnes
déplait tellement aux Présidents qu'ils ne veulent plus de CPN ... tout en
exigeant d'en faire une tous les mois pour faire passer leurs projets
urgents...
Les Présidents ??? On ne sait plus, car à 16:35, 2 présidents sont partis, et
il n'en reste plus qu'un qui décide tout seul pour les 5 absents. C'est cela,
le paritarisme !
1- Nous avons pu désigner une commission de suivi provisoire, qui
peut être saisie en cas de litige sur une interprétation des statuts.
2- Il faut approuver le PV de la CPN de
février, où CFE CGC n'était pas. Nous ne voulions pas prendre part au vote, mais
un litige surgit entre CFDT et les
présidents de CCI soudain amnésiques. Le président HERAIL se serait engagé à
ce que aucune mobilité en région ne soit imposée tant que il n'y avait pas
d'accord de mobilité entériné en CPN, mais cet engagement a disparu du compte
rendu. Alors, nous avons voté de manière solidaire avec la CFDT et l'UNSA, pour
empêcher la validation du PV de la CPN de février.
3- Les thèmes demandés à l'ordre du
jour: cacophonie générale. Il y en a trop, certains sont en retard, d'autres
sont nouveaux... Donc, au lieu de passer
une heure de plus ce jour, nous reviendrons le 23 juillet pour une réunion de
travail qui listera les priorités des priorités... Pour de prochaines CPN
fixées en septembre et décembre.
4-
Quid des urgences des urgences ? Hélas, reportées.
CFE CGC craint donc des mises à la
retraite forcées irrégulières, qui conduiront à une vague de procès d'ici les
prochaines CPN.
De même se pratiquent des mobilités
forcées au sein de certaines régions.
La communication des RP vers les
salariés est toujours interdite dans de nombreuses régions ! Nous sommes au
XXIème siècle, mais pas encore pour de nombreux présidents de CCI.
quant à
La
valeur du point et la politique salariale:
CFE
CGC a été seule à la fixer dans les priorités !!!
Espérons que la situation se décantera
en juillet et septembre !
Pendant les élections, nous vous avions
promis toute l'information sur ce qui se passe en CPN. Nous tiendrons nos
promesses...
Vous savez déjà qu'une première CPN a
été perdue par 3 présidents boudeurs présents au lieu de 6, plus soucieux de
diviser les salariés et choisir leurs interlocuteurs, que de négocier des
accords sociaux.
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