Les présidents de CCI peuvent se frotter
les mains.
Un nouveau décret, publié le 31 décembre 2019, permet aux
CCI employeurs de rentrer au régime chômage de pôle emploi, moyennant une surcotisation
de seulement 0,2% !
A tant licencier depuis plusieurs années, les CCI avaient
mis notre caisse d’assurance chômage, la CMAC, en faillite en 2018.
En 2019, les CCI sont devenues leur propre assureur-chômage :
1/ elles ne paient pas la cotisation patronale, 4,05% du brut (regardez vos
bulletins de paie) d’où des économies de charges considérables. 2/ Les
allocations chômage des salariés qu’elles licencient sont à leur propre charge.
Le décret laisse le choix aux CCI entre continuer en 2020 comme
en 2019, ou s’affilier à pôle emploi moyennant une cotisation de 4,25% au lieu
de 4,05%.
Sachant que les CCI vont licencier à la pelle, les pouvoirs
publics ne voulaient pas qu’elles rentrent à Pôle emploi pour se débarrasser de
leurs salariés aux frais de la collectivité. Il était donc question de demander
une surcotisation pour compenser le surcoût des licenciements massifs annoncés.
Une surcotisation de 0,2% est ridicule, totalement
disproportionnée avec les licenciements annoncés.
Après l’inimaginable décret d’août sur les transferts de
personnel, voici un cadeau supplémentaire fait par le gouvernement aux
présidents de CCI pour qu’ils nous virent à très bon compte.
Désormais sans avoir à assumer le coût du chômage qu’elles
provoquent, les CCI n’ont plus guère de retenue pour licencier en masse.
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