Le volet 1 du PEC - Plan Emploi Consulaire (pour ne pas dire plan social car le réseau des CCI n'aime pas les vrais mots et les contraintes associées) étant médiocre et insuffisant, le volet 2 qui concerne les seniors, la retraite progressive, la formation, et les aides aux personnes qui seront licenciées, aides à la création d'entreprise ... devait être négocié avec une date limite : fin janvier 2015
Mais ça c'est sur le papier car notre trio des délégations CCI FRANCE -CFDT - UNSA continue à fonctionner de façon surprenante , pour ne pas dire toujours et encore dommageable pour le personnel : On pouvait s'attendre à ce que les promesses ne soient pas tenues par CCI France , mais c'était sans compter sur la réaction inattendue des états majors de la CFDT et de l'UNSA qui dépassent les espérances de CCI FRANCE durant ce mois de janvier, en refusant désormais de négocier le volet 2 du PEC, créant de fait une nouvelle " pénalité" pour les salariés.
Les péripéties de l'automne 2014 :
- En CPN de Septembre 2014 les délégations CCI FRANCE- CFDT - UNSA se sont entendues pour faire reculer les droits des salariés dans le statut , notamment en instaurant un nouveau motif de licenciement pour refus de mutation , et autres nombreux reculs sur le temps partiel , le maintien de la rémunération réduit à 1 an au lieu de 3 ans en cas de déclassification, le relevé de carrière à remettre, la Dé- classification, au point de contraindre la CFE CGC RC à déposer un recours au Conseil d'Etat contre les décisions de cette CPN.
- En CPN de novembre 2014, le même trio entérine un plan de départ PEC mal ficelé que la Tutelle ne le valide pas car elle craint le côté discriminatoire de certaines mesures qui s'y trouvent : à savoir la non extension à toutes les suppressions de postes des 75 jours sans indemnités chômage comme le prévoit d'aiileur la convention de l'assurance chômage UNEDIC.
- En CPN de décembre, la Tutelle nous a mis sur un plateau la possibilité d'étendre à tous ( faisant l'objet d'une suppresion de poste et en insérant la notion de motif économique) la limite de 75 jours sans indemnisation chômage : à la surprise générale les états majors CFDT et UNSA ne saisissent pas cette occasion et reculent pour faire plaisir à CCI france en renonçant aux 75 jours et acceptent les 180 jours sans chômage pour tous ! Allez comprendre leurs motivations à signer ce recul de plus .....!
Et comme si cela ne leur suffisait pas , non contents d'avoir d'avoir loupé la notion de licenciement économique et la limitation à 75 jours sans chômage au lieu de 180 jours , les états majors de CFDT et UNSA ont signé , cédant à la précipitation de l'employeur , un PEC en 2 volets au lieu de tout boucler en une seule fois, laissant le volet 2 à l'état de promesse !
Mais les promesses du Volet 2 à négocier en Janvier 2015 ont subi un "sort" inattendu :
On pouvait s'attendre à ce que les promesses ne soient pas tenues par la délégation patronale , mais c'était sans compter sur la réaction inattendue des états majors de la CFDT et de l'UNSA qui ont dépassé les espérances de CCI FRANCE durant ce mois de janvier, en refusant désormais de négocier le volet 2 du PEC, pénalisant ainsi tous les salariés qui auraient pu en bénéficier :
- première réunion de travail de ce sujet important, le7 janvier : il ne s'est strictement rien passé en terme de travail et de négociation du volet 2
- deuxieme réunion de travail 15 janvier annulée par CCI france
- 3eme réunion : On nous avait annoncé la venue du président Marcon pour participer à ce groupe de travail mais , voilà que ce 21 janvier c'est la grande pagaille et le coup de théâtre à 10 h à CCI France
10 h , le 21/01 Salle de Instances au 1er encore fermée à clé.Nous sommes dirigés sans doute par erreur à l'étage du président de CCI france qui devait être des nôtres ce matin car les états majors UNSA et CFDT sont avec lui , et s’éternisent.Que font ils ensemble avant le groupe de travail ?La CFE CGC n’est évidemment pas la bienvenue, et retourne en salle des Instances :le DGA RH de la CCI parisIDF et le DGA de la CCI NICE Cote d'Azur patientent eux aussi sur le palier. Visiblement, ils ne savent pas ce qui se passe.La tenue de négociations "entre amis du 5ème" se poursuit et à 10h35, enfin, tout le monde arrive, par des chemins plus ou moins décalés pour la scène :les présidents Cravoisier et Herail ouvrent la séance et donnent des explications car les états majors CFDT et UNSA ne veulent plus négocier le volet 2 (CCI France doit se frotter les mains !) : le président Marcon a été saisi par un courriel intersyndical des seules CFDT et UNSA qui considèrent que ce qui a été signé par eux ne correspondrait pas ce que qui est mis en place : CFE CGC a passé des mois à les prévenir, à les alerter , rien n'y a fait : les états majors voulaient signer, comme d'habitude , un point c'est tout ! Aujourd'hui de nombreuses protestations s'élevent , dans toutes les CCI y compris dans leurs bases devant la gravité de la situation et des reculs évidents du statut mais les états majors ont signé en CPN de septembre et en CPN de décembre ;
Quand les états majors de la CFDT et de l'UNSA refusent de négocier le volet 2 du PEC : Qui tient un double langage ?
- D'abord, nous remarquons et regrettons de ne pas avoir été associés au préalable à cette intersyndicale, et à la lettre envoyée hier par CFDT et UNSA : pourquoi cette démarche " cachée " ? Ensuite, nous ne sommes pas surpris de ce qui se passe, car ces accords ont été conçus dans la précipitation : ils comportent des failles que nous avions bien mises en évidence, et à propos desquelles nous avions suffisamment alerté UNSA et CFDT. Nous n’avons pas refusé de voter ces textes pour rien. Enfin, maintenant que les textes sont signés, il y a 25 employeurs qui appliquent ce qui est écrit. Or une fois les textes écrits et signés, peu importe l’esprit pour quelques uns.
- UNSA e t CFDT estiment que les derniers textes votés sont « dévoyés » dans certaines CCI. Les textes de septembre et du PEC sont à peine signés que leur « esprit » ne serait déjà pas respecté toujours selon eux .
- Pourquoi UNSA et CFDT ont-ils signé les accords en septembre, puis le PEC, si les écrits ne vont pas dans l’esprit ?
- Qui tient un « double langage ? CCI France ou ceux qui ont signé les accords contre des promesses pour ensuite, quand c'est trop tard, protester ?
- Nouvelles coquetteries de la CFDT et UNSA qui ne veulent plus siéger aujourd’hui dans le groupe de travail pour le PEC2 car les présidents "dévoient l’esprit des accords" !
- Nous rappelons à CFDT et UNSA que le volet 2 du PEC est important pour les salariés qui partent comme pour ceux qui restent. On ne peut pas se séparer de salariés sans accompagnement. Le contenu du PEC2 aurait déjà du être intégré dans le PEC en novembre. Il ne fallait pas signer les accords si vite si les choses n’allaient pas ou étaient incomplètes : rien n'y fait la journée de négociation du 21 janvier n'aura pas lieu
Et maintenant, le retournement dialectique se fera-t-il sous peu ?
- Quant aux prochaines dates pour les groupes de travail le 28 janvier ? Maintenues ? pas maintenues ? Et celles de février ? Ca se négociera comme d'habitude ... en bilatéral, à l'abri de nos oreilles... dans la confidentialité chère aux états majors CFDT et UNSA , et dans " un retournement dialectique ", ils reviendront autour de la table , les présidents en sont convaincus ! Il savent sûrement comment faire mais pendant ce temps les lettres de licenciement arrivent chez nos collègues et le statut régresse au fil de leurs signatures !
- Fin de réunion à 11 :00 et le Président Marcon n'a pas daigné se déplacer alors que la délégation de la CFE CGC RC venait de loin et n'a jamais refusé le dialogue : peut être la "partie restante " était-elle trop difficile à manoeuvrer ou bien n'avait- il rien de prêt sur "les CCI de demain" qui était le sujet qu'il voulait nous présenter!
MISE A JOUR : 18 h ce 27/01/15
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